L'hygiène chez les Romains

La propreté chez les Romains :

 

Les Romains n'étaient pas tous en bonne santé, mais ils aimaient la propreté. Ils utilisaient des toilettes publiques, nettoyées en permanence par de l'eau courante et allaient régulièrement aux bains publics. Les villes, et même les bases militaires de l'Empire, possédaient des bains. Les Romains s'y lavaient et y retrouvaient aussi des amis. Certains faisaient de l'exercice, jouaient au

ballon ou faisaient des affaires. Hommes et femmes venaient séparément à des heures différentes. Les esclaves apportaient des serviettes et des sandales à semelle de bois, indispensables car le sol était souvent chauffé par un système souterrain : L'hypocauste. Le plancher du bain était surélevé de quelques mètres au-dessus du sol sur des piliers de pierres. On trouvait à ce niveau un fourneau au charbon : le praefurnium.

 

Les Romains utilisaient de l'huile d'olive en guise de savon. Ils s'en frottaient et l'enlevaient avec un instrument de métal courbe, la strigile.

Malgré les limites technologiques de l'antiquité, les villes romaines étaient des lieux de vie propres et sains. La propreté était l'une des priorités individuelles ou collectives. C'était le génie civil romain qui s'occupait de la propreté de la cité. La propreté individuelle était l'affaire des thermes. Souvent dans les grandes cités des égouts étaient installés pour évacuer l'eau usée. Les romains construisirent des aqueducs pour minimiser les risques du à l'utilisation de l'eau des fleuves, et amenèrent au cœur des grandes villes de l'eau fraîche des sources. Par contre dans les quartiers pauvres, il n'y a pas d'accès aux égouts, et les détritus étaient jetés dans les rues. On trouvait aussi à Rome 150 toilettes publiques bien canalisées. C'est le manque de connaissances des romains sur les maladies qui permit très souvent que la peste ou d'autres maladies se répandent très rapidement dans tout l'empire. Ces épidémies se propageaient aussi avec facilités car véhiculées sur un réseau routier efficace avec des voies de communications qui menaient jusqu'à des régions lointaines de l'Empire. Les hôpitaux publiques se développaient mais la médecine stagnait. En effet, le travail de médecin, ou de physicien n'était pas digne d'être effectué par un citoyen romain, et par conséquent ces métiers étaient surtout exercés par des Grecs ou des orientaux, esclaves ou affranchis. La propreté individuelle était essentielle pour tous les romains, qu'ils soient nobles ou esclaves. Ils construisirent donc des thermes qu'ils entretenaient, où les romains pouvaient venir plusieurs fois par jour. Les bains n'étaient pas seulement un lieu où l'on se lavait mais aussi un centre communautaire où l'on pouvait trouver des boutiques, des stades, des gymnases, des musées, des bibliothèques, des galeries d'art.

 

Ces thermes pouvaient couvrir jusqu'à 15 hectares pour les plus grands comme ceux construit par l'Empereur Caracalla en 211.

Les thermes étaient décorés de façon somptueuse avec du marbre de grande qualité, des statues et de nombreuses œuvres d'art. Un service d'esclaves obéissaient aux moindres demandes des baigneurs. Les thermes pouvaient être mixte mais dans ce cas les femmes y disposaient de leurs propres bains, ou le bain était séparé en deux parties avec les hommes d'un coté et les femmes de l'autre. La structure des thermes était standardisée, et on y trouvait en général les même sortes de bains, même si leurs agencements étaient différents. La tradition dictait l'ordre d'utilisation des bains : en 1er le romain rentrait dans l'apodyterium (vestiaire ou le citoyen pend ses vêtements), ensuite il rentrait dans le frigidarium (bassin d'eau froide), puis il disposait du tepidarium (bassin d'eau tiède), puis du caldarium (bassin d'eau chaude) et enfin du sudatorium (bain de vapeur). Dans les villas romaines le bain était suspendu au dessus du four à pain.

 

 

Le Latin